Viola odorata, la Violette odorante
Comment la reconnaître : Reconnaître une Violette parmi d’autres fleurs est chose aisée…
Les distinguer entre elles, c’est une autre histoire !
La Violette odorante (Viola odorata de son petit nom, de la famille des Violacées) a des fleurs d’un bleu violacé plutôt franc : une couleur sans hésitation, pourrait-on dire ;
des feuilles finement dentelées, en forme de coeur.
Elle possède cinq pétales, dont deux sont dirigés vers le haut et trois vers le bas.
Une petite tricherie qui facilite la tâche : la Violette odorante est quasiment la seule qui soit parfumée et que vous ayez des chances de rencontrer dans la nature, avec sa proche cousine (en réalité une sous-espèce selon certains), la Violette blanche (Viola alba) dont les fleurs sont, comme son nom l’indique… blanches !
Pas d’erreur possible : tout le monde connaît, je pense, cette odeur caractéristique et inimitable.
Ne vous attendez toutefois pas à vous en remplir les narines jusqu’à vous enivrer :
le parfum est délicat et fugitif !
Bien que la tentation soit grande… abstenez-vous de la cueillir :
elle est rare et mériterait, à mon avis, d’être protégée.
Mais un an plus tard, il s’échappait de sa "prison", et débarquait au golfe Juan le 1er mars 1815.
L’armée que LOUIS XVIII avait envoyée pour le capturer se rallia à l’empereur qui put ainsi marcher sur Lyon (12 mars) puis sur Paris, où il arriva le 20 mars.
Les "Cent-jours" venaient de commencer, et se termineront tragiquement par la bataille de Waterloo (18 juin 1815), la fuite de NAPOLEON vers Rochefort, et son exil à Sainte Hélène où il devait mourir d’un cancer à l’estomac le 5 mai 1821.
Mais tout cela est une autre histoire, et vous vous demandez sans doute quel est le lien entre "notre" modeste Violette et l’épopée napoléonienne !
C’est très simple : en débarquant au golfe Juan le 1er mars 1815, NAPOLEON tenait à la main un bouquet de Violettes qu’il distribua aux amis venus l’accueillir.
La fleur devint le signe de ralliement à l’empereur…
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