Morbidité? Meuh non...!!!
Je ne connais le blogging que depuis peu (novembre 2005). Et chaque jour, je découvre à ce phénomène des impacts surprenants : My m’a demandé si je ne nourrissais pas des pensées morbides en ce moment… et ça m’a frappé (c’est ça, qui est surprenant) ! Ça m’a d’autant plus frappé que Pierre Mérat m’avait déjà posé une question du même genre au mois de novembre…
Ma réponse avait –en gros- été la même : "Question de saison…"
Mais tout de même… il y a de quoi s’interroger : et s'ils avaient raison… ??
Ouahhh… l’angoisse… !
Petite analyse vite faite face à face avec mon psy préféré, un Chambolle-Musigny de bon aloi (1992, une petite année, mais qui a bien vieilli, soit dit en passant).
Je peux aujourd’hui l’affirmer, la réponse –titubante et définitive- est : "Non, pas de pensées morbides !"
Je ne sais pas où vous vivez… Moi, c’est dans la Meuse profonde. Vachement profonde, même…
Ici, il n’y a que 30 habitants ; il n’y a qu’une seule route digne de ce nom pour accéder au village : un quasi cul-de-sac ; le commerce le plus proche est à 10Km, le premier cinéma à 15.
Ici, la vie est incroyablement plus proche de la nature qu’en ville et, donc, plus sensible aux variations saisonnières.
Ici, l’hiver ressemble beaucoup à un état de mort relative, apparente, confortable, solitaire et momentanée.
Mais je m’empresse de le dire, il n’y a rien d’effrayant, de malsain ou simplement de triste à cela : au printemps, il y aura plein de fleurs !