Lutte nigérienne

Publié le par François

Bon… eh bien puisqu’on ne peut pas, pour le moment, ajouter sur OB des photos qui aient l’air de photos… voici quelques explications sur un sujet passionnant susceptible, à vrai dire, de modifier la face du monde : la lutte nigérienne.

Soyons clairs : a priori, je n’y connais rien du tout.

J’ai assisté à une épreuve de ce sport qui avait lieu à Agadez (Niger) en septembre 2003 dans le cadre des Jeux de la Francophonie (http://www.jeux.francophonie.org/).

 

Ça ressemble à de la lutte « comme chez nous » (bien que je n’y connaisse rien non plus) ou à du Sumo (je ne m’y connais pas plus mais selon le grand Jacques, c’est un sport bien… C’est dire !) qui se jouerait sur une surface sablonneuse et grande comme un terrain de tennis : de quoi se courir l’un après l’autre…

Il semblerait que le problème consiste à faire chuter l’adversaire. Il est interdit de le frapper (bien que l’envie ne doive pas en manquer… !), que ce soit du poing ou de la main ; tous les coups en dessous de la ceinture sont également interdits de même que les « coups de boule » : on s’empoigne, on se tord tout ce qui dépasse, on se catchifie, on se judokaïse, mais on ne se frappe pas.

A la fin de chaque match, une équipe de clowns mime le combat qui vient d’avoir lieu et toute l’assemblée, y compris les combattants (vainqueur ou vaincu), se bidonne.

Bref, tout cela se passe dans une atmosphère bon enfant et la franche rigolade. Nos footbaleux devraient en prendre de la graine...

 

Les combattants appartiennent généralement à l’ethnie Haoussa (Sud du Niger et Nigeria).

Ce sont bien évidemment des colosses impressionnants. Je mesure environ 1,80m. Le plus petit d’entre eux me dépassait d’une bonne tête et avait des bras comme mes cuisses. Ce qui fait un bonhomme aux environs de 2m et pesant largement une centaine de kilos.

Respect.

Faut pas leur marcher sur les pinceaux ou leur chier dans des bottes que, de toute façon, ils n’ont pas (on se demande d’ailleurs ce qu’ils en feraient…)

Pourtant, ces types ont pour l’adversaire, pendant les combats, des attentions touchantes : si l’un d’entre eux fait un drôle de bruit en tombant, l’autre se précipite pour s’assurer qu’il ne s’est pas fait mal.

Et je vous jure que ce n’est pas du chiqué…

Tout doit rester correct dans la lutte nigérienne !

Publié dans Niger: Agadez

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F
C'est toi, mon bon Marcel??? Je ne savais même pas que tu avais un ordi...!
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M
Tu t'es mis au blog...? J'en reviens ps!
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