Chante beau merle
Quand j’ai un peu de temps, je zone sur des blogs politiques. J’en arrive à établir un constat qui peut sembler sévère : la constante de la plupart de ces blogs est d’être verbeux, autant que les politiciens qu’ils voudraient combattre.
Leurs auteurs, pleins de bonne volonté au demeurant, et de bonnes idées très souvent, ne semblent pas saisir la société où ils vivent. Ils ne paraissent pas avoir perçu l’importance du zapping.
Si l’on veut que change le monde, il faut convaincre et pour convaincre, il faut être bref et percutant ou distiller lentement une façon de voir ou d’espérer.
Sinon, on ne s’adresse qu’à ceux qui, déjà convaincus, ont la patience de lire… ce à quoi ils croient déjà. Ça reste lettre morte pour les autres, la grande majorité dont dépend les changements.
Le merle de la photo vient réclamer à bouffer. En même temps, il semble me dire: "Toi, je t'ai à l'oeil...!"