Zelliges
Fez, médina.
A mi-longueur d’une petite ruelle couverte et sombre, en cul-de-sac, une porte étroite ouvre sur une minuscule échoppe presque sans lumière.
Comme sur un rythme musical, on entend des coups frappés dans une arrière-salle au fond d’un court couloir. On y avance guidé par une pâle lueur.
La lumière descend là du plafond, à minces filets, comme dans un puits.
A partir de carreaux de terre cuite vernie, l’artisan découpe des zelliges de formes variées à petits coups secs et précis d’un marteau à l’extrémité tranchante.